Agreste Chiffres et donn�es
Agriculture
Num�ro xxx � octobre 2005
Les comptes r�gionaux, d�partementaux et par cat�gorie d�exploitations de l'agriculture
Tableaux :
-
Comptes
d�taill�s France enti�re 1990 � 2004
-
R�sultat
agricole global par d�partement et r�gion
-
R�sultat
agricole moyen par actif en valeur courante par d�partement et r�gion
-
Evolution du
r�sultat agricole par actif en termes r�els par r�gion et d�partement
-
Evolution du
revenu net d�entreprise agricole par actif non salari� en termes r�els par
r�gion et d�partement
-
Evolution des
indicateurs de revenu par cat�gorie d�exploitations
Cette publication a �t� r�alis�e au bureau Comptes
et Revenus du SCEES par Antonia BERTIN et Jean SPARHUBERT (comptes
d�partementaux et r�gionaux) et Beno�t de LAPASSE (comptes nationaux par
cat�gorie d�exploitations)
Les comptes
r�gionaux, d�partementaux et par cat�gorie d�exploitations de l'agriculture en
base 2000
Pr�sentation g�n�rale
Sont rappel�s
dans cette note quelques principes sur les comptes de l'agriculture. Pour plus
d'information, on pourra se r�f�rer � l'ouvrage suivant : "Le compte
sp�cifique de l'agriculture - M�thodologie de la base 95", par Magali
Demotes-Mainard, Maurice Desriers (Scees) / Fran�oise Martinez, Nicole Meurice
et Lucien Pollina (Insee), INSEE M�thodes n� 91-92-93
Les comptes de l'agriculture sont un prolongement des
travaux de comptabilit� nationale men�s pour l'ensemble de l'�conomie. Ils
visent � fournir une description sp�cifique et plus d�taill�e de l'activit�
agricole, tout en restant coh�rents du point de vue des concepts et des
�valuations. Ces concepts ont notamment pour base le syst�me r�vis� de
comptabilit� nationale des Nations Unies (SCN 93) et le syst�me europ�en des
comptes �conomiques (SEC 95).
Les comptes pr�sentent une analyse de la formation du revenu
tir� de l'activit� agricole. Pour chaque ann�e, ils valorisent les ressources
(valeur des diff�rentes productions et des subventions) et les emplois (valeur
des consommations interm�diaires, des charges financi�res et salariales). Pour
cela, ils chiffrent pour une ann�e donn�e les diff�rentes composantes d�crivant
la cr�ation de valeur (valeur ajout�e) puis la distribution du revenu entre les
diff�rents intervenants dans le processus de production agricole.
La d�marche retenue est de nature macro-�conomique : on
calcule pour chaque poste l�agr�gat correspondant � la totalit� des unit�s d'un
d�partement. Ces r�sultats peuvent ensuite �tre ramen�s � des moyennes
individuelles par division par un volume de travail, un nombre d�exploitations
ou des surfaces. Les comptes permettent donc de pr�senter un bilan
repr�sentatif de la moyenne du d�partement, synth�tis� dans des soldes
comparables � d'autres r�sultats de comptabilit� nationale. Mais ils ne
permettent pas d'�tudier les disparit�s � l'int�rieur du d�partement, ni de
mesurer l'ensemble des revenus des m�nages agricoles.
L��tablissement des comptes est une op�ration de synth�se
entre diff�rentes sources existantes. Une fois les concepts d�finis, les
statisticiens recherchent la meilleure �valuation possible pour chaque poste,
en respectant les contraintes de coh�rence d�ensemble du syst�me. La coh�rence
temporelle des �valuations est un objectif essentiel, permettant d�assurer la
pertinence des �volutions calcul�es par comparaison des niveaux annuels.
Les comptes d�partementaux de l'agriculture sont �tablis par
les statisticiens agricoles d�partementaux et r�gionaux, coordonn�s par le
SCEES, en coh�rence avec :
����������� - le compte
national �tabli par l�INSEE
- les comptes nationaux par OTEX (orientations
technico-�conomiques des exploitations) �tablis par le SCEES.
Le champ
couvert
Les comptes de l'agriculture concernent l'activit� agricole
(les activit�s li�es � la for�t, la p�che et celles les industries
agro-alimentaires ne font pas partie du champ).
Outre la culture et l'�levage, la production de vin des
unit�s �troitement li�es aux exploitations agricoles est �galement consid�r�e
comme une activit� caract�ristique des comptes de l'agriculture. Font �galement
partie du champ les services annexes � l�agriculture : pr�paration des terres,
protection des cultures, op�rations de r�colte, exploitation de syst�mes
d�irrigation, taille des arbres fruitiers et des vignes, ins�mination
artificielle, conduite des troupeaux, etc. Enfin, l�activit� des exploitations
agricoles est d�crite dans sa totalit�, y compris les �ventuelles activit�s
secondaires non agricoles (activit�s dont les co�ts ne sont pas s�parables de
l'activit� agricole). Il s'agit en particulier de la fabrication de champagne
et de cognac chez le r�coltant, de la transformation de produits laitiers � la
ferme, de l'agritourisme et des services d�entretien du paysage.
Les unit�s de base sont les exploitations agricoles (au sens
de la statistique agricole, c'est-�-dire qui atteignent un certain seuil de
dimension minimum), les coop�ratives vinicoles, les entreprises de travaux
agricoles (ETA), les coop�ratives d�utilisation du mat�riel en commun (CUMA) et
les centres d'ins�mination artificielle (CIA).
La p�riode de r�f�rence des comptes est l'ann�e civile.
Les d�partements d�outre-mer sont inclus dans le territoire
national.
Pour les comptes par cat�gorie d�exploitations, par
d�finition, le champ est limit� aux exploitations agricoles, seules concern�es
par la classification par OTEX. Par ailleurs, cette classification n��tant pas
encore appliqu�e dans les DOM, le champ g�ographique des comptes par cat�gorie
d�exploitations est limit� � la France m�tropolitaine.
Le calendrier
d'�laboration des comptes
Le compte national, les comptes nationaux par OTEX et les
comptes d�partementaux d'une ann�e donn�e sont �tablis en trois versions
successives, de pr�cision croissante : version provisoire, semi-d�finitive,
d�finitive. Les r�sultats sont publi�s � l'issue de la r�union de la Commission
des comptes de l'agriculture de la nation, au mois de juin. Ainsi, en juin de
l'ann�e n, sont pr�sent�s les r�sultats des comptes provisoires n-1, semi-d�finitifs
n-2 et d�finitifs n-3.
Le compte national et les comptes par OTEX poss�dent une
quatri�me version dite pr�visionnelle, pr�sent�e � la Commission au mois de
d�cembre. Ainsi, en d�cembre de l'ann�e n, sont pr�sent�s les comptes
pr�visionnels pour l'ann�e n.
La base 2000
Les comptes sont �labor�s en respectant des concepts et des
m�thodes communs � l'ensemble du syst�me de comptabilit� nationale et qui
forment une "base", r�nov�e maintenant tous les 5 ans (rebasement).
Les rebasements p�riodiques sont inh�rents aux op�rations de comptabilit�
nationale qui sont des op�rations de synth�se raisonn�e des sources
d�information disponibles privil�giant la coh�rence d�un syst�me, notamment la
coh�rence temporelle. Ils permettent d'adapter les d�finitions et d'enrichir
les m�thodes.
A partir de 2005, la�
base� des comptes est dite �base
2000 �. Ses concepts reprennent ceux de la "base 95". Comme pour
la �base 95�, le nouveau syst�me est align� � la fois sur le syst�me des
comptes europ�ens de l�agriculture et sur le syst�me du cadre central des
comptes nationaux fran�ais, tous deux red�finis en r�f�rence au Syst�me
europ�en de comptes nationaux (SEC) r�vis� en 1995.
La s�quence
des comptes
Le compte de l'agriculture se pr�sente sous forme d'une
s�quence de comptes qui d�crit la formation de la valeur ajout�e d�gag�e par
les unit�s agricoles et sa distribution sous forme de revenus primaires. Cette
s�quence comprend trois comptes pr�sent�s dans le sch�ma ci-dessous et d�crits
bri�vement par la suite.
|
Emplois |
Ressources |
Compte de production |
Consommations interm�diaires Solde =
valeur ajout�e |
Production au prix du march� + subventions sur les produits = production au prix de base |
Compte d'exploitation |
Autres imp�ts li�s � la production Solde = r�sultat
agricole |
Valeur ajout�e Autres subventions |
|
Salaires bruts Cotisations sociales des salari�s Solde =
revenu mixte |
R�sultat agricole |
Compte de revenu |
Int�r�ts Charges locatives Solde = revenu d'entreprise agricole |
Revenu mixte |
Les soldes peuvent �tre nets ou bruts selon que l'on
soustrait ou non la consommation de capital fixe (cf. plus bas).
Le compte de production
La production repr�sente la valeur totale des produits fabriqu�s au cours
de la p�riode consid�r�e. Elle est enregistr�e au moment o� elle a lieu
(optique production) et non au moment de son paiement par l'acheteur (optique
livraison). On mesure ainsi la ressource potentielle li�e � la r�colte ou au
cro�t des animaux sur la p�riode, pour une meilleure coh�rence entre les moyens
mis en oeuvre (travail, �quipements, main-d�oeuvre) et la mesure du r�sultat du
processus de production. La production inclut la production consomm�e au sein
des unit�s agricoles dite "intraconsomm�e" (alimentation animale
(c�r�ales, fourrages...), semences...).
La production est �valu�e au prix de base c'est-�-dire au
prix de march� (ou prix re�u par le producteur) auquel s'ajoutent les
subventions sur les produits. Elle repr�sente donc la r�mun�ration nette que le
producteur tire de la mise sur le march� de son produit, que cette r�mun�ration
provienne du consommateur ou des pouvoirs publics. Les aides issues de la
r�forme de la PAC de 1992 sont consid�r�es comme des subventions sur les
produits, donc incluses dans le prix de base. Ces subventions sont, dans la
mesure du possible, enregistr�es l�ann�e au titre de laquelle elles sont dues
et non l�ann�e o� elles sont vers�es (principe des �droits et obligations� : on
cherche � approcher le moment qui d�termine le comportement �conomique du
producteur).
Les
consommations interm�diaires
repr�sentent la valeur de tous les biens et services qui sont soit transform�s
soit enti�rement consomm�s au cours du processus de production. Elles excluent
la valeur des biens constituant des actifs fixes (b�timents, machines...).
Elles incluent la valeur des biens et services intraconsomm�s comptabilis�s en
production.
Le solde comptable du compte de production est la valeur ajout�e (production moins
consommations interm�diaires). La valeur des intraconsommations �tant
enregistr�e en production et en consommations interm�diaires, elle est neutre
sur la valeur ajout�e ; mais la prendre en compte permet de retracer l'ensemble
du processus de production agricole.
Le compte d'exploitation
Le compte d'exploitation d�crit la r�partition des revenus
issus du processus de production entre les facteurs de production
"travail" et "capital", apr�s pr�l�vement fiscal ou
attribution de subventions par les administrations publiques. Dans le cas
g�n�ral, le solde comptable, qui repr�sente la r�mun�ration du capital, est
appel� "exc�dent d'exploitation". Dans le cas des exploitations (ou
entreprises) non constitu�es en soci�t�s, ce solde contient implicitement un
�l�ment de r�mun�ration pour le travail effectu� par l'exploitant (ou le
propri�taire), ou les membres non salari�s de sa famille, qui ne peut �tre
distingu� de son profit en tant qu'entrepreneur. On parle alors de "revenu mixte".
Un solde interm�diaire est calcul� dans le compte
d'exploitation : le r�sultat agricole.
Il est explicit� plus loin, en tant qu'indicateur de revenu retenu dans la base
2000.
Le compte de revenu
Le compte de revenu d'entreprise mesure un revenu proche du
concept de profit courant avant distribution et imp�t sur le revenu, tel qu'il
est habituellement utilis� en comptabilit� priv�e. Son solde, le revenu d'entreprise agricole est
explicit� plus loin, en tant qu'indicateur de revenu retenu dans la base 2000.
Le compte de l'agriculture se limitant � l'analyse de l'activit� agricole, n'a
pas pour but de pr�senter l'ensemble du revenu des unit�s engag�es dans cette
activit� (notamment des m�nages agricoles), dans la mesure o� ces unit�s
peuvent avoir d'autres formes de revenus ou de charges.
Soldes bruts et soldes nets
Tous les soldes de la s�quence des comptes peuvent �tre
bruts ou nets. Un solde est dit brut lorsqu'il comprend la consommation de
capital fixe et net lorsqu'elle en a �t� soustraite. La consommation de capital
fixe exprime la valeur de la d�pr�ciation subie par les biens de capital fixe (gros
mat�riel, b�timents, nouvelles plantations) par suite de l'usure normale
cons�cutive � leur utilisation dans le processus de production ou de leur
obsolescence. Les biens de capital fixe sont des biens qui ne disparaissent pas
dans le processus de production (au contraire des consommations
interm�diaires).
Les
indicateurs de revenu en base 2000
Deux indicateurs de revenu sont retenus pour pr�senter les
r�sultats des comptes de l'agriculture en base�
2000: le r�sultat agricole et le revenu d'entreprise agricole. Sauf
mention particuli�re, ils s'entendent nets de la consommation de capital fixe.
Les �volutions en termes r�els des indicateurs de revenu sont obtenues en
d�flatant les donn�es nominales correspondantes par l'indice national du prix
du produit int�rieur brut (PIB) fourni par les comptes nationaux (un exemple de
calcul est donn� dans la documentation sur les tableaux de s�ries longues des
indicateurs).
Le r�sultat agricole
Le r�sultat agricole, nomm� de fa�on plus pr�cise
"valeur ajout�e nette au co�t des facteurs", repr�sente la somme des
revenus du travail et du capital d�gag�s par l'activit� agricole. C'est
l'agr�gat le plus appropri� pour des comparaisons entre activit�s et entre
pays, dans la mesure o� il est ind�pendant de la forme juridique qu'adoptent
les unit�s, et notamment de l'importance du salariat.
Valeur ajout�e brute
au prix de base
+ Autres subventions
- Imp�ts fonciers
- Autres imp�ts
= Valeur ajout�e
brute au co�t des facteurs
- Consommation de
capital fixe
= Valeur ajout�e
nette au co�t des facteurs ou r�sultat
agricole
Pour calculer � partir du r�sultat agricole un agr�gat de
revenu individuel, il est n�cessaire de le diviser par un volume d'emploi total
(salari� et non salari�) mesur� en nombre d'actif �quivalent temps plein et
exprim� en unit�s de travail annuel totales (UTAT). Ce quotient est alors
d�nomm� r�sultat agricole par actif.
Le revenu d'entreprise agricole
Le revenu d'entreprise agricole est le solde final du
compte. Il en r�sume toute l'information. A ce titre, il constitue �galement un
indicateur pertinent du revenu tir� de l'activit� agricole, dans un concept
proche de celui du r�sultat comptable de la comptabilit� priv�e.
Valeur ajout�e nette
au co�t des facteurs ou r�sultat agricole
- Charges salariales
- Charges locatives
nettes
- Int�r�ts
= Revenu d�entreprise agricole
Pour calculer un indicateur de revenu individuel, il
convient de diviser le revenu d'entreprise agricole par le volume d'emploi non
salari� (en �quivalent temps plein) correspondant : en effet, la r�mun�ration
des salari�s a d�j� �t� d�duite dans le calcul du revenu. Ce volume d'emploi
est exprim� en unit�s de travail annuel non salari�es (UTANS). On obtient ainsi
le revenu d'entreprise agricole par
actif non salari�.
Le partage
volume-prix
Dans le compte de production, les �volutions des valeurs
d'une ann�e sur l'autre peuvent �tre d�compos�es en "variation de
volume" et "variation de prix". On calcule ainsi des indices de
volume et des indices de prix dont les significations sont les suivantes :
- pour un produit �l�mentaire parfaitement homog�ne,
l'indice de volume est identique � l'indice de quantit� ;
- pour un produit non homog�ne, l'indice de volume
correspond � l'indice de quantit� corrig� d'un effet de structure (variation de
qualit�) ;
- l'indice de prix retrace l'�volution du prix moyen.
Exemple (fictif) :
|
Valeur 1998 |
Indice de volume 99-98 |
valeur 1999 au prix de 1998 |
Indice de prix� 99-98 |
Valeur 1999 |
unit� |
million
d'euros |
indice n/n-1 |
million
d'euros |
indice n/n-1 |
million
d'euros |
ma�s |
2625,68 |
95,7 |
2512,78 |
102,3 |
2570,57 |
La r�colte de ma�s a baiss� de 4,3% entre 1998 et 1999, ce
qui donne un indice volume de 95,7 (en raisonnant par rapport � un indice 100
en 1998). Avec ce seul effet des baisses de quantit�, et donc si les prix ne
varient pas par rapport � 1998, la valeur de la production de ma�s s'�l�ve �
2512,78 millions d'euros. Toutefois, on a constat� que le prix moyen du quintal
de ma�s a augment� de 2,3% entre 1998 et 1999, ce qui donne un indice de 102,3
(en raisonnant par rapport � un indice 100 en 1998).
Au final, en combinant l'effet des variations de quantit� et
de prix par rapport � 1998, la valeur de la production de ma�s est de 2570,57
millions d'euros en 1999. L'effet de la baisse des quantit�s r�colt�es a �t�
plus important que celui de la hausse des prix : globalement la valeur de la
production recule de 2,1% entre 1998 et 1999 (soit un indice valeur de 97,9 =
(95,7 x 102,3) / 100).
D'une fa�on g�n�rale, on a l'encha�nement de calculs
suivants :
(Valeur ann�e n) x (indice de volume) = (valeur ann�e n+1 au
prix de l'ann�e n)
(valeur ann�e n+1 au prix de l'ann�e n) x (indice de prix) =
(valeur ann�e n+1)
ou
(Valeur ann�e n) x (indice de valeur) = (valeur ann�e n+1)
Avec
(indice de valeur) = (indice de volume) x (indice de prix)
Dans le cas des subventions sur les produits, sont connues
les valeurs de l'ann�e n et celles de l'ann�e n+1. Le partage volume-prix se
fait en appliquant l'indice de volume de la production au prix de march� (prix
re�u par le producteur) et en d�duisant ensuite l'indice de prix.
Les partages volume-prix de la production au prix de base et
de la valeur ajout�e sont d�duits de ceux effectu�s dans la production au prix
de march�, les subventions sur les produits et les consommations
interm�diaires.
On a ainsi pour la production au prix de base :
Indice de volume de la production au prix de base =
Valeur n+1 au prix de l'ann�e n (somme des
valeurs n+1 au prix de l'ann�e n de la production au prix producteur et des
subventions) / valeur ann�e n (somme des
valeurs de l'ann�e n de la production au prix producteur et des subventions)
Indice de prix de la production au prix de base =
Valeur n+1 (somme des valeurs n+1 de la production au prix producteur
et des subventions) / valeur n+1 au
prix de l'ann�e n (somme des valeurs n+1 au prix de l'ann�e n de la production
au prix producteur et des subventions)
Et pour la valeur ajout�e :
Indice de volume de la valeur ajout�e =
Valeur n+1 au prix de l'ann�e n (diff�rence
entre valeur n+1 au prix de l'ann�e n de la production au prix de base et
valeur n+1 au prix de l'ann�e n des consommations interm�diaires) / valeur ann�e n (diff�rence entre valeur de l'ann�e n
de la production au prix de base et valeur de l'ann�e n des consommations
interm�diaires)
Indice de prix de la valeur ajout�e =
Valeur n+1 (diff�rence entre valeur n+1 de la production au prix de
base et valeur n+1 des consommations interm�diaires) / valeur n+1 au prix de l'ann�e n (diff�rence
entre valeur n+1 au prix de l'ann�e n de la production au prix de base et
valeur n+1 au prix de l'ann�e n des consommations interm�diaires)
Les
principales sources utilis�es
Les comptes sont une op�ration de synth�se r�unissant
l'information en provenance de plusieurs sources diff�rentes.. Les principales
sources utilis�es sont les suivantes :
-
La statistique
agricole annuelle (SAA) : pour les quantit�s r�colt�es (SCEES)
-
Les enqu�tes
sur la structure des exploitations et les recensements agricoles
-
Les
diff�rentes enqu�tes sp�cifiques men�es par le SCEES
-
Le r�seau
d'information comptable agricole (RICA, SCEES)
-
Les offices
(ONIC, ONIFLHOR, OFIVAL, ONILAIT...) : informations sur les collectes, les
prix, les subventions
-
Les organismes
professionnels (BNIC pour le cognac, CIVC pour le champagne, UNIFA pour les
engrais...)
-
Les indices de
prix des produits agricoles � la production (IPPAP, INSEE)
-
Les indices de
prix agricoles des moyens de production agricoles (IPAMPA, INSEE)
-
Le CNASEA,
pour certaines subventions
-
Les services
du Minist�re de l'agriculture, de l'alimentation, de la P�che et des affaires
rurales, pour certaines subventions
-
La mutualit�
sociale agricole (MSA)
-
La Direction
g�n�rale des imp�ts
-
Le Cr�dit
Agricole
...et
mobilisation de sources locales par les statisticiens agricoles d�partementaux
et r�gionaux
La diffusion des r�sultats
Les
r�sultats des comptes de l�agriculture (compte national, comptes r�gionaux et
d�partementaux, comptes nationaux par cat�gorie d�exploitations) sont pr�sent�s
chaque ann�e � la Commission des comptes de l�agriculture de la Nation (CCAN).
Le compte national est de la responsabilit� de l�Insee. Les comptes
d�partementaux et r�gionaux ainsi que les comptes nationaux par cat�gorie
d�exploitations sont de la responsabilit� du Minist�re de l�agriculture et de
la p�che (SCEES). L�ensemble des comptes pr�sent�s � la CCAN sont coh�rents
entre eux.
Les comptes r�gionaux,
d�partementaux et par cat�gorie d�exploitations de l'agriculture en base 2000
Bibliographie et contacts
Bibliographie
M�thodologie
"Le
compte sp�cifique de l'agriculture - M�thodologie de la base 95"
INSEE
M�thodes n� 91-92-93
"Notes
sur le rebasement des comptes de l'agriculture, 1993-1996"
Agreste
s�rie D n� 74, mai 1996
R�sultats
"Baisse
du r�sultat malgr� les volumes produits"
Agreste
Primeur n� 164, juin 2005
"Les
comptes de l'agriculture en 2003 - Rapports pr�sent�s � la commission des
comptes de l'agriculture de la nation - Session du 29 juin 2004"
Statistique
Publique, SYNTHESES n� 77, INSEE, ao�t 2004
"Recul
limit� du r�sultat malgr� les conditions climatiques"
Agreste
Primeur n� 144, juillet 2004
Quelques
autres ouvrages de r�f�rence...
"L'agriculture
- Installation et d�veloppement"
Statistique
Publique, SYNTHESES n� 63, INSEE, juin 2002
"L'agriculture,
la for�t et les industries agroalimentaires 2005"
Agreste
GraphAgri [annuel]
"L'agriculture
dans l'Europe des Quinze 1999"
Agreste
GraphAgri
"L'agriculture
et l'agroalimentaire dans les r�gions 2002"
Agreste
GraphAgri
Contacts
l Les services de statistique agricole r�alisent et diffusent
une grande vari�t� de publications sous le nom d'AGRESTE. La base de donn�es Datagreste compl�te le dispositif en
donnant aux utilisateurs la possibilit� d'obtenir des s�ries ou des tableaux
statistiques.
Pour
vous informer : Centre de documentation
et d'information Agreste
Accueil du
public du lundi au jeudi de 14h � 17h
251, rue de
Vaugirard
75732 PARIS
CEDEX 15
T�l.:01.49.55.85.85
Fax:01.49.55.85.03
M�l : [email protected]