Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
De 11 300 euros en moyenne par actif en 2009 à 24 300 euros en 2010, le revenu des exploitations agricoles connaît une amélioration quasi-générale. Mais la tendance demeure négative à moyen terme.
Cet article (2) propose une réflexion synthétique et prospective sur les mécanismes européens de régulation des marchés agricoles.
Rapports présentés à la Commission des comptes de la Nation - Session du 16 décembre 2010
La variabilité des revenus agricoles se confirme. La forte hausse du revenu moyen des exploitations professionnelles en 2010, estimée à 66 %, suit deux années de baisses cumulées de 46 % entre 2007 et 2009. Au total, le revenu 2010 demeure inférieur à celui de 2007. Les aides, en particulier celles du bilan de santé de la Pac, permettent de soutenir les revenus des éleveurs.
En 2008, les exploitations couvertes par le Réseau d’information comptable agricole (RICA) enregistrent une baisse de 23,2 % en valeur réelle du résultat courant avant impôts. La baisse est générale mais plus ou moins marquée selon les orientations. Le RCAI s’élève à 32 600 euros en moyenne en 2008, année marquée par de fortes disparités. La hausse exceptionnelle du prix du baril de pétrole pèse fortement sur les charges des agriculteurs, de façon directe par le fioul et indirecte par les engrais et amendements.
Les décideurs, les professionnels et les chercheurs ont besoin de données précises sur le fonctionnement des exploitations agricoles, afin de simuler l’impact qu’aurait un choc affectant l’économie, ou bien un changement de la politique agricole, ou bien encore pour évaluer a posteriori l’effet d’une mesure.
La répartition des revenus en agriculture est très dispersée : en 2008, 16 % des exploitations sont déficitaires.
Les fortes baisses de revenu en grandes cultures et en élevage laitier se répercutent dans presque toutes les régions. Mais des disparités régionales existent au sein même des orientations.
Faisant l’objet de nombreuses interprétations, l’évaluation des politiques publiques est avant tout une démarche d’accompagnement du processus de décision politique.
Les Français achètent moins de graisses brutes mais en absorbent davantage dans des produits élaborés.
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