Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
Avec la mise en place des droits à paiement unique, les aides indépendantes de la production représentent 55% du revenu agricole en 2006. L’ensemble des soutiens publics à l’agriculture évoluent peu.
Le revenu agricole augmente dans quasiment toutes les orientations et régions. La situation de la viticulture demeure difficile malgré une amélioration pour les vins d’appellation.
En 2005, les exploitations couvertes par le Réseau d’information comptable agricole (RICA) enregistrent une baisse de 9,4 % en valeur réelle du résultat courant avant impôts, après une hausse de 2,6 % en 2004.
Depuis cinquante ans, la part de l’agriculture dans l’économie nationale a fortement diminué.
Les revenus que les non-salariés de l’agriculture tirent de leur activité sont largement dispersés.
En 2005, le résultat courant avant impôts des exploitations professionnelles diminue hors inflation de 9,3 %. La sécheresse pénalise les grandes cultures.Viticulture et arboriculture fruitière sont confrontées à de graves problèmes de commercialisation.
La collecte laitière progresse de 2 % en 2005. Malgré cette augmentation, elle reste en dessous du quota de production français. Néanmoins, les fabrications de yaourts et de desserts lactés se développent.
Forte progression du revenu net d’entreprise agricole en 2006, grâce à des prix bien orientés. L’année est favorable à toutes les orientations sauf la viticulture et l’élevage ovin.
Quatre ans seulement après l’accord de Berlin, ce qui ne devait constituer à l’origine qu’une révision à mi-parcours se révèle être, avec le compromis conclu le 26 juin 2003, une nouvelle et profonde réforme de la Politique Agricole Commune.
Il est encore trop tôt pour mesurer pleinement et rigoureusement les effets du découplage partiel des aides du premier pilier de la PAC institué par la réforme de juin 2003.
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