Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
En 2015, la production industrielle d’aliments composés pour animaux de ferme s’établit à 21 millions de tonnes, en légère baisse par rapport à 2012 (- 2 %).
En 2012, la production industrielle d’aliments composés pour animaux de ferme s’élève à près de 22 millions de tonnes. Avec l’augmentation des aliments complémentaires pour la filière bovine, la part totale des composants protéiques, tourteaux essentiellement, s’accroît légèrement depuis 2006.
L’analyse statistique des coûts de production du lait met en évidence l’existence d’économies d’échelle en production laitière mais aussi d’économies de gamme dans les exploitations de polyculture-élevage laitier essentiellement dues à un meilleur emploi du facteur travail.
À rebours d’une évolution générale des systèmes de production bovins laitiers vers l’accroissement de la part du maïs fourrage dans l’alimentation des troupeaux, certains éleveurs de l’Ouest de la France ont développé depuis plusieurs décennies des systèmes de production dont le fonctionnement, centré sur le pâturage de prairies temporaires associant graminées et légumineuses, permet une réduction importante des dépenses dans les intrants et les équipements.
Dans un contexte de volatilité des prix agroalimentaires et de tensions entre opérateurs des filières de commercialisation des produits alimentaires, de nombreux pays cherchent à mettre en place des observatoires de suivi des prix et des marges, dispositifs visant à fournir une information publique sur la transmission des prix depuis l’amont agricole jusqu’au commerce de détail.
Le statut et les droits de l’animal en Occident ont profondément évolué avec une accélération marquée ces dernières décennies.
En 2010, la France métropolitaine compte 22 300 exploitations qui élèvent des porcs, contre 59 500 en 2000. Mais 99 % de la production est réalisée par 11 500 élevages qui détiennent plus de 100 porcs ou 20 truies.
En 2010, 22 % des exploitations de France métropolitaine réalisent au moins une production sous signes de qualité, hors produits viticoles et biologiques. Leurs exploitants, en majorité des éleveurs, sont plus jeunes et mieux formés.
La collecte de lait de vache a été particulièrement élevée en 2011. Cette situation qui était liée à un contexte mondial porteur et à des prix attractifs, a entraîné un net accroissement des fabrications de poudres et de beurre, l’essor des produits frais et la bonne tenue des fabrications fromagères.
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