Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
La concentration des abattoirs se poursuit, même si elle s’est ralentie depuis 1994. Un quart des établissements cumulent les deux tiers de la production. Les fermetures touchent surtout des établissements publics.
La baisse de la consommation de viande bovine, entamée fin 2000, est plus forte que celle de 1996. Dans cette deuxième crise de la « vache folle », les prix augmentent au détail alors qu’ils chutent à la production.
Le lait biologique représente 0,5 % de la collecte laitière française en 2000. Cette production est toujours insuffisante pour répondre à la demande. Plus de 120 laiteries de toutes tailles opèrent dans la filière bio.
L’agriculture européenne ne produit pas le tiers des protéines qu’elle utilise pour les aliments concentrés du bétail. Le déficit français est moins marqué que celui de ses partenaires. Le coût des importations varie fortement avec celui du soja américain.
Plus de 40 % des porcs charcutiers et plus de 60 % des truies reproductrices reçoivent une alimentation biphase dans les élevages français.
Les fabrications de fromages de chèvre augmentent de 10 % en 1999 malgré la stabilisation de la collecte laitière. Le marché des fromages affinés « pur chèvre » poursuit son développement.
Stabilité de la production de lait de brebis en 1999. Si les débouchés offerts par le roquefort stagnent, les fabrications de féta et d’autres fromages ouvrent de nouveaux marchés aux éleveurs.
Baisses pour les fabrications de fromages au lait cru à pâte molle ou à pâte pressée non cuite de 1997 à 1999. Les fromages au lait cru à pâte pressée cuite continuent au contraire de se développer.
Parce qu’ils ne disposent pas de terrain pour augmenter leur cheptel, de grands éleveurs de porcs confient une partie de leurs animaux à de petits producteurs. Cette pratique se développe surtout en Bretagne.
Les exploitations françaises élèvent près de 20 millions de bovins.
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