Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
Entre 2003 et 2006, les fabrications industrielles pour animaux de ferme reculent de 5 % pour cause de crise aviaire. Les approvisionnements s’adaptent et font davantage de place aux tourteaux de colza.
Plafonnées ou non, avec ou sans contraintes fourragères, les aides directes à l’élevage de la politique agricole commune apportent 2,7 milliards d’euros à 260 000 exploitations françaises en 2005.
La production de fromages au lait cru se stabilise. Elle ne représente plus que 15,6% des tonnages de fromages affinés des laiteries en 2005. Mais de nombreuses appellations d’origine contrôlée échappent à la morosité.
Un tiers des producteurs de porcs fabriquent leurs aliments à la ferme en 2004. Une moitié, parfois les mêmes, optent pour une alimentation biphase destinée à réduire les rejets azotés. Ces deux techniques concernent surtout les grands élevages.
La collecte laitière progresse de 2 % en 2005. Malgré cette augmentation, elle reste en dessous du quota de production français. Néanmoins, les fabrications de yaourts et de desserts lactés se développent.
Quatre ans seulement après l’accord de Berlin, ce qui ne devait constituer à l’origine qu’une révision à mi-parcours se révèle être, avec le compromis conclu le 26 juin 2003, une nouvelle et profonde réforme de la Politique Agricole Commune.
Il est encore trop tôt pour mesurer pleinement et rigoureusement les effets du découplage partiel des aides du premier pilier de la PAC institué par la réforme de juin 2003.
Mobilisant le Réseau d’Information Comptable Agricole (RICA) ainsi que des entretiens directs auprès d’agriculteurs et d’experts, cet article discute les effets potentiels du découplage des aides du premier pilier de la Politique Agricole Commune (PAC), institué par la réforme de juin 2003, sur les exploitations agricoles professionnelles de montagne.
Après avoir dressé un état des lieux de l’élevage français à l’aube de la réforme de la Politique Agricole Commune décidée à Luxembourg en juin 2003, cet article propose une analyse approfondie des perspectives d’évolution des principales filières animales à l’horizon 2012.
Les signes de qualité concernent peu la filière végétale. Hors viticulture, les AOC sont avant tout laitières.Le label rouge porte en priorité sur les volailles et les certifications de conformité des produits (CCP) sur les filières animales.
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