Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
L’activité d’élevage de ruminants est pratiquée de façon extrêmement diverse dans des exploitations pour lesquelles elle présente une importance très variable.
Pour ce qui est de la répartition de la contribution des différents systèmes bovins à la production laitière, on s’en tiendra à la quantification des références "quotas".
L’analyse ici présentée porte sur les zones intermédiaires, concept récent désignant les territoires ruraux sans avantages agricoles particuliers et principalement touchés par les mesures de modulation des primes PAC.
L’Organisation Commune de Marché du secteur porcin a créé les conditions pour l’établissement d’un marché européen libéral du porc, mais protégé des importations en provenance des pays tiers. Grâce à une constante restructuration des filières européennes et à leur adaptation régulière aux contextes communautaire et international, l’Union européenne est devenue définitivement excédentaire nette à la fin des années 70.
L’effectif des éleveurs spécialisés en viande bovine diminue moins vite que celui des autres exploitants. Cette population agricole est celle qui compte le plus fort taux de célibataires. L’accroissement des cheptels privilégie les races pures plus que les croisements.
La reprise de la production bovine en 2001 a été soutenue par les mesures de dégagement des marchés. La consommation et les exportations, perturbées au premier semestre, repartent au second, mais elles restent inférieures sur l’année au niveau de 2000.
Au cours de la dernière décennie, les exploitations d’élevage "bovins-viande" ont considérablement augmenté leur SAU (+27%) et leur cheptel (+40% de vaches allaitantes par exploitation). Ces évolutions sont corrélées dans presque toutes les régions d’élevage à une disparition de plus de 10% du nombre d’exploitations spécialisées.
Entre 1990 et 1999, l’évolution générale des exploitations de l’OTEX "ovins/caprins" a suivi la tendance nationale : à savoir un agrandissement des surfaces et une baisse du nombre d’exploitations, accompagnés d’une augmentation très importante du cheptel. L’analyse par système de production (lait/viande) met en évidence les spécificités de ces deux types d’exploitations.
La concentration de la production s’accentue. Les élevages de plus de 1 000 porcs détiennent les deux tiers du cheptel. À cheptel constant, les besoins en main-d’œuvre ont été divisés par deux de 1988 à 2000.
Les élevages bovin laitier et hors sol s’intensifient. Celui des bovins pour la viande développe son cheptel tout en préservant un grand nombre des exploitations.
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