Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
En 2010, 22 % des exploitations de France métropolitaine réalisent au moins une production sous signes de qualité, hors produits viticoles et biologiques. Leurs exploitants, en majorité des éleveurs, sont plus jeunes et mieux formés.
L’activité apicole mesurée à travers les recensements agricoles s’exerce sur moins d’exploitations mais dont les cheptels d’abeilles s’agrandissent. Les trois quarts du miel produit par les exploitations apicoles sont fournis par moins de 15 % d’entre elles.
En 2008, seul un tiers des aviculteurs tire un revenu principal de l’atelier avicole. Ces exploitations spécialisées sont plus ou moins fréquentes selon les types de production et les régions. Elles ont en commun des ateliers avicoles plus grands, des chefs qui sont plus souvent des femmes, un statut individuel plus courant et une implication plus forte dans les circuits courts.
Les drèches, pulpes et tourteaux issus des fabrications nationales de biocarburants prennent de plus en plus de place dans les formulations d’aliments composés pour animaux de ferme. Le blé et ses co-produits sont en recul.
En 2008, 19 600 exploitations ont eu une activité avicole. Plus de 65 % d’entre elles sont concentrées dans quatre régions : Pays de Loire, Bretagne, Aquitaine et Midi-Pyrénées. La production de volailles de qualité marque le pas. Près d’un dixième des bâtiments de pondeuses en cage est déjà aux normes européennes de 2012.
L’enquête aviculture 2004 réalise un bilan de la filière, en France, qui se situe juste avant la crise de la grippe aviaire.
Entre 2003 et 2006, les fabrications industrielles pour animaux de ferme reculent de 5 % pour cause de crise aviaire. Les approvisionnements s’adaptent et font davantage de place aux tourteaux de colza.
Les signes de qualité concernent peu la filière végétale. Hors viticulture, les AOC sont avant tout laitières.Le label rouge porte en priorité sur les volailles et les certifications de conformité des produits (CCP) sur les filières animales.
L’épizootie de grippe aviaire affecte une filière confrontée depuis 1999 à des baisses d’activités. Pour s’adapter, les éleveurs ont diminué la taille de leurs bâtiments. La rentabilité des entreprises d’abattage et de découpe baisse depuis 2002.
Une exploitation professionnelle sur trois produit sous un signe officiel de qualité et d’origine en 2003. L’appellation d’origine contrôlée est le plus répandu. Les superficies de l’agriculture biologique, qui demeurent modestes, ont quintuplé en dix ans.
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