Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
Le niveau de formation des chefs d’exploitation et coexploitants continue de progresser. Les moins de 40 ans sont particulièrement diplômés.
La part du travail fourni par les chefs d’exploitation et coexploitants et par les salariés permanents ou occasionnels est plus élevée en 2010 qu’en 2000. En contrepartie, la contribution des aides familiaux au travail agricole recule.
En 2010, 21 % des exploitants vendent en circuit court. Les producteurs de légumes ou de miel sont les plus engagés dans ce type de distribution. Les agriculteurs du Sud-Est et d’outremer utilisent plus souvent ce mode de vente. Les exploitations sont en général plus petites et plus gourmandes en main-d’oeuvre. La vente à la ferme est le mode de commercialisation principal.
Depuis dix ans, les performances économiques des exploitations se sont améliorées. Parallèlement, l’agrandissement et la tendance à la spécialisation des exploitations se poursuivent à un rythme ralenti par rapport à la décennie précédente. Mais la spécialisation ne se traduit pas par une concentration géographique sauf en élevage laitier et hors sol.
L’agriculture ultramarine mobilise 34 200 emplois à temps plein sur les départements des Antilles, de la Guyane et de La Réunion et 13 400 à Mayotte. Elle se déploie sur 24 800 exploitations dans les quatre départements et 15 700 à Mayotte. Elle compte toujours de nombreuses petites unités en Guadeloupe et à La Réunion. La concentration des terres est la plus forte à la Martinique. En Guyane, le nombre de petites exploitations vivrières grandit au rythme de la croissance démographique notamment à l’intérieur des terres et le long des fleuves.
Près de 500 000 exploitations agricoles et d’un million de personnes impliquées de façon régulière dans leur activité. L’agriculture revêt bien des facettes : des petites et moyennes exploitations agricoles, souvent sous statut individuel, aux grandes exploitations en formes sociétaires. Un quart des exploitations a une surface de moins de 6 hectares, un quart en a plus de 82. Les 10 % exploitations les plus grandes dépassent 143 hectares. Les formes sociétaires font progresser le nombre de coexploitants et améliorent la prise en compte du statut du conjoint, en particulier des femmes. Ces dernières représentent désormais 27 % des chefs d’exploitation et coexploitants. Les chefs d’exploitation sont de mieux en mieux formés. Enfin 18 % des exploitations commercialisent en circuit court, en vente directe ou par un seul intermédiaire.
Le fioul domestique utilisé pour alimenter les engins automoteurs est la source d’énergie la plus utilisée par les Cuma et les EDT. Presque 90 % des achats totaux d’énergie sont réalisés par les EDT qui effectuent eux-mêmes les travaux tandis que les matériels des Cuma sont généralement alimentés par les utilisateurs.
Le groupe social que constituent les « agriculteurs »(2) est en train de changer profondément.
Le nombre d’exploitations professionnelles continue de diminuer, à raison de 3 % par an de 2005 à 2007. Leur potentiel agricole est cependant conservé avec 25,2 millions d’hectares mis en valeur. Elles regroupent désormais 770 000 actifs permanents.
Le phénomène sociétaire continue sa progression en agriculture. Avec 130 000 unités en 2005, les exploitations en société rassemblent 40 % de l’ensemble des exploitations professionnelles.
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