Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
La forêt française conjugue essor de ses surfaces et développement durable. Elle capte des gaz à effet de serre, économise des énergies fossiles et accueille les citadins. Portrait d’une entité qui s’attache à respecter la biodiversité.
En deux ans, les exploitants forestiers ont dégagé près de la moitié des 139 millions de m3 de bois abattus fin 1999. Ces chablis ont été en grande partie mobilisés grâce à des aides publiques. L’exportation a constitué un débouché important.
Pour les propriétaires privés, la forêt est plus un patrimoine qu’une activité économique. Les plus nombreux ne détiennent que de petites superficies qu’ils conservent de nombreuses années.
La forêt s’étend aux dépens des landes, des friches et des territoires agricoles. Les prélèvements effectués n’atteignent que 60 % de la production annuelle de bois. La tempête de 1999 a abattu l’équivalent de trois récoltes. L’édition 2000 de La forêt et les industries du bois permet de faire le point.
En 1997, on dénombre 5 550 exploitations forestières, soit 19 % de moins qu’en 1986. La moitié d’entre elles récolte moins de 1 000 m3 par an. Trois sur quatre sont spécialisées dans la récolte d’un type de produit : grumes, bois d’industrie ou bois de chauffage. Deux exploitations sur trois n’emploient aucun salarié.
Au cours de l’hiver 1996-1997, 45 % des agriculteurs ont récolté du bois
Après les landes ou les friches, les terres agricoles constituent le deuxième terrain d’extension des surfaces boisées
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