Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
En 2001, l’agriculture apporte 19 % d’azote en trop sur les sols. Ces excédents proviennent des engrais minéraux dans le Bassin parisien et des effluents d’élevage en Bretagne.
L’agriculture urbaine reste spécialisée dans le maraîchage et recule devant l’urbanisation. Celle du périurbain résiste bien et n’abandonne que 3 % de ses superficies en douze ans. Elle s’appuie pour cela sur quelques-unes des meilleures terres céréalières.
Moindre augmentation du prix des terres agricoles en 2001. Elle atteint 3,8 % pour les terres labourables, 3,6 % pour les prairies et 8,3 % pour les vignes d’appellation. Le prix des autres vignes se stabilise.
Sur les vingt dernières années, les apports minéraux aux cultures ont marqué un arrêt sensible.
Les excédents d ’azote agricole peuvent être estimés, sur une campagne agricole et une zone géographique données, par le surplus d ’apports, minéraux ou organiques, en regard des exportations contenues dans les récoltes des cultures
Le prix de l ’eau dépend essentiellement du contexte local
Les factures d’eau reposent d’abord sur les services offerts. Les plus élevées s’adressent aux habitants bénéficiant du meilleur traitement des eaux usées. La gestion publique de l’eau se traduit par des prix plus bas que celle du secteur privé.
Les prairies régressent dans de nombreuses régions d’élevage entre 1992 et 1999. Ailleurs, des zones agricoles se transforment en zones « mixtes » où des sols agricoles, naturels et artificiels coexistent sans réelle dominante.
Les paysages évoluent sous l’effet des changements d’occupation du sol. Cependant, il peut se produire des changements de paysages sans que les fréquences majoritaires d’occupation (naturel, agricole, urbain) soient modifiées.
L’agglomération parisienne s’étale sur les espaces agricoles et naturels environnants.
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