Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
Les superficies des cultures annuelles et des prairies se stabilisent depuis dix ans. Leurs alternances deviennent aussi moins fréquentes dans les parcelles. De grosses disparités régionales subsistent.
Les surfaces agricoles laissent plus de possibilités pour élaborer de l’éthanol à partir du blé ou de la betterave que pour les huiles de colza ou de tournesol remplaçant le gazole. Ces productions dégageront des coproduits pour l’alimentation animale.
Entre 1992 et 2002, en France, la tendance est à la diminution des espaces agricoles, surtout les prairies, au profit de la forêt et de l’utilisation pour la vie urbaine (routes, parkings, chantiers, carrières, etc.) et les sols bâtis.
Poursuite de la hausse des prix en 2006 : +2,8% pour les terres labourables et +3,7% pour les prairies. Dans les vignobles, seuls les prix des vignes à champagne et à cognac progressent.
Faute de précipitations, les producteurs de maïs irrigué augmentent les doses d’eau mais réduisent les surfaces. Les conditions d’accès à l’eau déterminent la rentabilité de l’irrigation.
La consommation domestique d’eau atteint en moyenne 165 litres par habitant et par jour en 2004, pour un prix moyen de 3 euros le m3. Une grande dispersion de résultats existe entre les communes.
Compte tenu de l’évolution des attentes de la société envers la qualité des produits et de l’environnement, les exploitations agricoles devront de plus en plus s’inscrire dans un objectif de durabilité encourageant une agriculture écologiquement saine, socialement équitable et économiquement viable.
Un tiers des producteurs de porcs fabriquent leurs aliments à la ferme en 2004. Une moitié, parfois les mêmes, optent pour une alimentation biphase destinée à réduire les rejets azotés. Ces deux techniques concernent surtout les grands élevages.
L’extension des cultures de colza à des fins énergétiques exigera des rotations culturales plus courtes et des arbitrages entre cultures industrielles et alimentaires.
Quatre ans seulement après l’accord de Berlin, ce qui ne devait constituer à l’origine qu’une révision à mi-parcours se révèle être, avec le compromis conclu le 26 juin 2003, une nouvelle et profonde réforme de la Politique Agricole Commune.
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