Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
L’information sur les prix tient une grande place dans le monde agricole. L’information brute répond aux besoins quotidiens des opérateurs...
Dans un contexte de volatilité des prix agroalimentaires et de tensions entre opérateurs des filières de commercialisation des produits alimentaires, de nombreux pays cherchent à mettre en place des observatoires de suivi des prix et des marges, dispositifs visant à fournir une information publique sur la transmission des prix depuis l’amont agricole jusqu’au commerce de détail.
Depuis les années quatre-vingt-dix, au delà d’évolutions structurelles, les agriculteurs tendent à mieux ajuster conjoncturellement les doses d’azotes afin d’optimiser la rentabilité économique de leur exploitation. Plus récemment, la volatilité accrue des prix agricoles et de l’azote les amène à adapter le rythme mensuel de leurs achats d’engrais.
Le prix des terres labourables et des prairies naturelles dépend à court terme des tensions sur le marché foncier agricole, mais aussi, structurellement, des caractéristiques des fonds. Les agriculteurs restent majoritaires dans les achats, mais sont concurrencés sur le marché des terres et prés libres.
Pour la deuxième année consécutive, la consommation d’énergie des industries agroalimentaires accuse un recul notable en 2009, dans un contexte de crise économique. Les prix d’achat de la plupart des énergies, hormis l’électricité, ont pourtant été revus sensiblement à la baisse. En conséquence, la facture énergétique recule plus fortement.
Baisse de la consommation domestique d’eau, augmentation de la gestion en régie, réduction des écarts de prix entre régie et délégation : telles sont les principales inflexions de tendance observées dans les services d’eau et d’assainissement entre 2004 et 2008. La progression de l’intercommunalité, la hausse du prix de l’eau liée au poids croissant de l’assainissement, la baisse du taux de perte d’eau et le développement des services publics d’assainissement non collectif (SPANC) se confirment.
L’exceptionnelle augmentation des prix des engrais minéraux au cours des dernières années, en particulier en 2008, a mis en évidence la forte exposition économique des agriculteurs au prix de ces intrants, surtout en période de prix agricoles bas.
Directement impliqué dans l’établissement des comptes de l’Agriculture, l’indice mensuel des prix des produits agricoles à la production (Ippap) mesure chaque mois l’évolution des prix perçus par les agriculteurs français pour les produits qu’ils livrent.
Le gaz naturel et l’électricité sont très majoritairement utilisés par les entreprises agroalimentaires. Ces dix dernières années, la consommation d’électricité a progressé, celle du gaz marque le pas. L’utilisation du charbon et des produits pétroliers, plus marginale, recule encore.
Depuis le premier choc pétrolier de 1973, la performance énergétique de l’agriculture s’est nettement améliorée. Mais certains secteurs de production restent encore très vulnérables à une hausse du prix de l’énergie.
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