Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
Caf : coût, assurances, fret (en anglais : CIF) ; comptabilisation des importations de marchandises y compris services d’assurance et de transport jusqu’à la frontière de l’importateur.
campagne : cf. « année civile ».
capacité d’autofinancement (Rica) : résultat de l’exercice + dotations aux amortissements - (produits sur cession d’actifs - valeur comptable des éléments d’actifs cédés) - quote-part des subventions d’investissement virée au compte de résultat.
carbone : cf. « puits de carbone et stock de carbone ».
CDEX : classe de dimension économique des exploitations. Cf. « PBS ».
champ constant : champ des entreprises présentes dans l’enquête deux années consécutives et n’ayant pas été affectées par des modifications de structure.
charges d’approvisionnement : regroupement de charges d’une exploitation agricole. Elles comportent les engrais, amendements, semences et plants, produits de défense des végétaux, aliments des animaux, produits vétérinaires, produits de reproduction animale, emballages, combustibles, carburants et lubrifiants, produits d’entretien, fournitures d’atelier, fournitures de bureau, denrées pour le personnel, matériaux divers, autres fournitures consommables et matières premières.
chef d’exploitation ou premier coexploitant : personne physique qui assure la gestion courante et quotidienne de l’exploitation, c’est-àdire la personne qui prend les décisions au jour le jour. Le nombre de chefs d’exploitation est égal au nombre d’exploitations.
chiffre d’affaires : ventes de marchandises + production vendue de biens et de services (hors taxes).
Clap :: système d’information alimenté par différentes sources dont l’objectif est de fournir des statistiques localisées au lieu de travail jusqu’au niveau communal, sur l’emploi salarié et les rémunérations pour les différentes activités des secteurs marchand et non marchand..
classe de dimension économique : cf. « PBS ».
classification des produits : cette opération aboutit à des nomenclatures de produits utilisées dans le système statistique français (CPF : classification des produits française), européen (CPA: classification statistique de produits associés par activité) ou de l’ONU (CPC : classification de produit central) mais aussi dans le système statistique douanier de l’UE (NC : nomenclature combinée) ou mondial (SH : système hamonisé). Le lien entre les nomenclatures CPF et NC ou SH n’est pas direct mais des tables de correspondance entre les nomenclatures CPF et NC, gérées par les Douanes, aboutissent à un outil de cohérence statistique. En particulier, au sein de la classification des produits agroalimentaires, une distinction, utile en production, est faite entre les produits bruts et les produits transformés. Cf. «CPF rév. 2 et Classification douanière de produits ».
classification douanière de produits (NC, SH) : deux nomenclatures douanières de produits, entrées en vigueur en 1988, sont actives : la NC, européenne, est greffée sur la SH, internationale établie par le Conseil de Coopération douanière. La NC constitue le niveau le plus fin d’analyse (codes produits à 8 chiffres) et est révisée chaque année. La SH, de structure pyramidale, consacre les 24 premiers chapitres aux échanges agroalimentaires. Cf. « classification des produits ».
cloud : le cloud computing, appelé aussi informatique en nuage ou cloud, désigne des services informatiques utilisés sur Internet, délivrés par les serveurs d'un prestataire. Il permet d'accéder à des ressources informatiques sur internet (stockage, puissance de calcul, logiciels) plutôt que via sa propre infrastructure informatique.
CPF rév. 2 : : classification des produits française révision 2 est la nomenclature statistique de produits et de services active entrée en vigueur au 1er janvier 2008 et gérée par l’Insee. Elle est identique à la nomenclature européenne de produits CPA et est dérivée de la nomenclature CPC de l’ONU. Cf. « classification des produits ».
commerce de gros de produits agroalimentaires: le commerce de gros consiste à acheter, entreposer et vendre des marchandises généralement à des détaillants, des utilisateurs professionnels (industriels ou commerciaux) ou des collectivités, voire à d’autres grossistes ou intermédiaires, et ce quelles que soient les quantités vendues. Dans le cas de l’agroalimentaire, le commerce de gros rassemble l’ensemble des entreprises dont l’activité principale au sens de la Naf rév. 2 (cf. ce terme) est celle du « commerce de gros de produits agricoles bruts et d’animaux vivants » et du « commerce de gros de produits alimentaires, de boissons et de tabac (à l’exclusion du tabac) ».
comptes de l’agriculture : les comptes de l’agriculture sont une opération de comptabilité nationale (ou macroéconomique) qui a pour but de chiffrer de manière très globale les éléments concernant la valeur de la production, des charges et des subventions des unités appartenant à la branche agriculture (cf. ce terme). Ils sont établis au niveau national (France métropolitaine et Dom) par l’Insee et au niveau régional par le SSP.
conditions de travail : les enquêtes Conditions de travail sont conduites depuis 1978 par la Dares, service statistique du Ministère du travail. Elles sont renouvelées tous les 7 ans : 1984, 1991, 1998, 2005 et enfin 2013. L’enquête 2013, a été conduite auprès d’un échantillon d’environ 34 000 personnes, représentatives de l’ensemble des actifs occupés, salariés et non-salariés. Cette enquête vise à cerner au plus près le travail réel tel qu'il est perçu par le travailleur à partir d’une description concrète du travail. Les conditions de travail sont synthétisées en 5 grands types de contraintes : contraintes physiques, risques physiques ou produits dangereux, contraintes de rythme, manque d’autonomie, contraintes horaires. Pour chacun des types de contraintes, plusieurs critères sont définis. Le travailleur est compté comme percevant la contrainte s’il est concerné par plusieurs des critères. Pour plus de précisions se reporter au site de la Dares : http://travail-emploi.gouv.fr/etudes-recherches-statistiques-de,76/
consommation indigène brute (CIB) : la consommation indigène brute de viande dans le pays est obtenue par calcul à partir des abattages, augmentés des importations et diminués des exportations totales de viandes (y c. produits à base de viandes, charcuteries, graisses). Pour certaines espèces (bovins essentiellement), on tient compte en plus des variations des stocks d’intervention. La CIB s’exprime en tonnes-équivalent-carcasse uniquement. Elle diffère de la CIC (consommation indigène contrôlée) par un redressement appliqué aux abattages contrôlés pour tenir compte de l’ensemble des animaux abattus y compris hors abattoirs (abattages à la ferme pour autoconsommation, ventes directes...). C’est une consommation apparente mesurée par bilan.
consommation intermédiaire (CI) : valeur des biens (autres que de capital fixe) et des services consommés au cours de la période dans le processus courant de production.
coopératives agroalimentaires : ensemble des entreprises agroalimentaires dont la catégorie juridique définie par l’Insee est de nature
coopérative. On distingue trois grandes catégories juridiques : les sociétés coopératives agricoles, les sociétés d’intérêt collectif agricole et les unions de coopératives agricoles.
cotation du sucre sur le marché à terme de Londres : désigne la moyenne (calculée sur la campagne) du cours mondial en dollars du sucre blanc échangé sur le Marché de Londres, suivant le contrat de référence n° 5. Ce contrat fait l’objet de cotations différentes suivant les dates de liquidation - ou termes - des positions (acheteurs ou vendeurs), et s’échelonne sur cinq termes. On suit la moyenne mensuelle de l’échéance la plus proche du contrat, ou premier terme. La conversion euro contre dollar utilisé est le taux de référence de la Banque Centrale Européenne.
cultures intermédiaires pièges à nitrate (CIPAN) : cultures implantées au cours de la période de l'interculture (de la récolte du précédent au semis de la culture suivante) sans perspective de récolte. La couverture du sol entre deux cultures principales est spécifiquement recherchée pour le protéger de l'érosion, améliorer sa structure et capter des nitrates pour éviter leur lessivage.
cultures intermédiaires dérobées : cultures implantées au cours de la période de l'interculture (de la récolte du précédent au semis de la culture suivante) en vue d'en retirer une récolte. Par ailleurs, la couverture du sol entre deux cultures principales est également recherchée pour le protéger de l'érosion, améliorer sa structure et capter des nitrates pour éviter leur lessivage.
Cuma : coopérative d’utilisation du matériel
agricole.
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