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Les cycles d’abattage persistent pour les gros bovins, mais leur amplitude se réduit à partir de 1993
Agreste cahiers n° 1 - mars 2000
En France comme dans d’autres pays, les abattages bovins et les prix à la production de la viande bovine connaissent des évolutions cycliques.
De 1953 à 1998, ces cycles subissent des changements sous l’influence de plusieurs facteurs.
Les abattages de veaux, cycliques jusqu’en 1989, décroissent ensuite selon une tendance linéaire. La diminution de la consommation de viande de veau, perceptible dès le début des années quatre-vingt, aurait ainsi contribué à la réduction, puis à la disparition du cycle. Pour les gros bovins, en revanche, les abattages demeurent cycliques de 1953 à 1998. Toutefois, à partir de 1993, la réforme de la politique agricole commune contribue à réduire l’amplitude du cycle. Contrairement aux abattages, les prix à la production de la viande bovine ne suivent pas d’évolution cyclique avant le milieu des années quatre-vingt.
La tendance des abattages est influencée par le niveau du cheptel bovin. Les cycles, quant à eux, sont largement imputables aux anticipations de prix réalisées par les producteurs et les mesures de politique sectorielle jouent sur leur amplitude.
Les abattages de veaux, cycliques jusqu’en 1989, décroissent ensuite selon une tendance linéaire. La diminution de la consommation de viande de veau, perceptible dès le début des années quatre-vingt, aurait ainsi contribué à la réduction, puis à la disparition du cycle. Pour les gros bovins, en revanche, les abattages demeurent cycliques de 1953 à 1998. Toutefois, à partir de 1993, la réforme de la politique agricole commune contribue à réduire l’amplitude du cycle. Contrairement aux abattages, les prix à la production de la viande bovine ne suivent pas d’évolution cyclique avant le milieu des années quatre-vingt.
La tendance des abattages est influencée par le niveau du cheptel bovin. Les cycles, quant à eux, sont largement imputables aux anticipations de prix réalisées par les producteurs et les mesures de politique sectorielle jouent sur leur amplitude.
par Catherine Benjamin, Nadine Herrard, Joël Fraysse
- Lire l’article intégral (PDF : 108.3 ko) 27/11/2005
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