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Pour tous les systèmes d’élevage en montagne, les subventions sont essentielles au maintien de l’activité

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Agreste cahiers n° 46 - décembre 1999
La diversité des systèmes d’élevage en montagne est appréhendée en tenant compte à la fois de l’orientation économique de l’exploitation – bovine ou ovine, lait ou viande – de la taille du troupeau et du massif.
À l’exception des plus grandes exploitations laitières - bovines et ovines -, les élevages montagnards ont vu, en moyenne, leur revenu s’améliorer sensiblement, en valeur réelle, entre 1992 et 1996. Cette hausse des revenus en montagne s’explique avant tout par la forte augmentation des subventions destinées à compenser la baisse des prix agricoles prévue dans le cadre de la réforme de la Pac de 1993.
L’indemnité spéciale montagne constitue encore, en 1996, près de la moitié des aides pour l’élevage bovin laitier, mais à peine le quart pour les systèmes allaitants, bovins et ovins, pour lesquels prédominent les primes animales.
En 1996, les subventions versées par exploitation d’élevage sont en moyenne équivalentes en plaine et en montagne. Mais elles pèsent davantage dans le revenu des élevages montagnards qui reste inférieur à celui de la plaine. Elles peuvent représenter autant que le revenu agricole, voire deux fois plus en systèmes allaitants.
 
par Éric Perret, Édith Thomson, Laurent Dobremez, Emmanuel Chantry

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