Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
La réforme de la Politique Agricole Commune (PAC) de 1999, profondément remaniée à mi-parcours en 2003 (règlement 1782/2003 du Conseil), se cristallise autour de trois notions centrales : le découplage, la conditionnalité des aides, et la modulation.
Régulièrement, les conflits d’usages de l’eau se cristallisent autour de l’usage agricole.
En 2006, les exploitations couvertes par le Réseau d’information comptable agricole (RICA) enregistrent une hausse de 15,3% en valeur réelle du résultat courant avant impôts, qui fait suite à une baisse de 9,4% en 2005. Les prix sont en vive progression pour nombre de produits. La hausse des charges est contenue. Grandes cultures et arboriculture se rétablissent, après plusieurs mauvaises campagnes.
En 2006, l’ensemble des aides du premier pilier de la politique agricole commune (PAC) se sont élevées à un peu plus de 8 milliards d’euros et ont concerné 394 000 agriculteurs, soit une moyenne de 20 300 euros d’aides par exploitation bénéficiaire.
Le revenu agricole moyen progresse de 17 % en 2007. L’envolée des prix des céréales et des oléoprotéagineux, favorise le revenu des producteurs de grandes cultures mais pèse sur celui des éleveurs. Le revenu viticole se redresse.
Les excédents commerciaux agroalimentaires français proviennent de l’Union européenne et des pays tiers. Ils reposent sur les vins et les céréales. Mais les besoins en produits de la pêche ainsi qu’en fruits et légumes demeurent élevés.
Cet article fait le point sur la gestion des aléas climatiques en France.
Rapports présentés à la Commission de comptes de l’agriculture de la Nation - Session du 18 décembre 2007
Le revenu agricole moyen progresse de 12 % en 2007. La flambée des prix des céréales et oléoprotéagineux dope le revenu des céréaliers mais grève celui des éleveurs. L’aviculture s’en sort mieux.
Avec la mise en place des droits à paiement unique, les aides indépendantes de la production représentent 55% du revenu agricole en 2006. L’ensemble des soutiens publics à l’agriculture évoluent peu.
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