Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
En 2009, dans un contexte de crise économique, les industries agroalimentaires ont réduit les investissements destinés à la protection de l’environnement. Ceux dédiés à la préservation de la qualité de l’air et à la réduction des gaz à effet de serre accusent un recul sensible. Le traitement des eaux usées reste prioritaire.
Le futur des espaces ruraux est lié à celui des jeunes qui y vivent.
Les enquêtes sur les pratiques culturales en grandes cultures et prairies décrivent les interventions des exploitants agricoles sur leurs parcelles entre une récolte et la suivante : travail du sol, semences utilisées, engrais épandus et traitements phytosanitaires. Ces enquêtes permettent notamment d’éclairer l’impact des pratiques agricoles sur l’environnement.
Les sols agricoles représentent encore en 2009 plus de la moitié du territoire. Ils perdent en moyenne 93 000 hectares sur les trois dernières années. Les espaces dits naturels en occupent plus du tiers. Parmi eux, la forêt, qui a longtemps progressé, ne semble plus gagner de terrain. Les espaces artificialisés progressent donc et atteignent désormais 9 %.
Les industries agroalimentaires ont produit, en 2008, 1 146 000 tonnes de déchets usuels, des déchets en mélange surtout, ainsi que 2 654 000 tonnes de boues et 805 000 tonnes de déchets organiques. Elles sont les principales activités industrielles génératrices de boues et de déchets organiques.
À la demande du ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche, une étude a été réalisée en 2009 par Laurence Roudart (Université Libre de Bruxelles), à partir d’informations rassemblées par Virginie Pinson, sur les disponibilités actuelles et futures en terres cultivables.
La prééminence du mode de stabulation libre, la rénovation des circuits de récupération des eaux souillées, la création de nouvelles fosses et aires de stockage des ef ?uents, amènent à une plus grande maîtrise des risques de pollution.
En 2006, les traitements phytosanitaires sur le colza sont de l’ordre de six doses homologuées. C’est une des grandes cultures qui utilise le plus de pesticides à l’hectare. L’usage des insecticides explique ce niveau élevé des traitements phytosanitaires.
Débat avec les intervenants Michel Ehrhart, Gérard Peltre et Philippe Perrier-Cornet
Le soutien à l’agroenvironnement a constitué un élément très important (un tiers des dépenses) du Plan de Développement Rural National (PDRN), principal instrument de la mise en oeuvre, en France, du Règlement européen de développement rural de 1999, Règlement (CE) No 1257/99, communément appelé 2e pilier de la politique agricole commune (PAC).
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