Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
Privés d’exportations pendant plusieurs mois, les broutards français trouvent difficilement preneurs en 2007-2008. Les prix de vente sont peu rémunérateurs.
La consommation de produits laitiers baisse en France depuis la fin des années 1990. L’essor des fabrications passe par l’exportation.
Cet article propose un « état des lieux » de la production laitière française à partir des données 2000 et 2005 du réseau d’information comptable agricole (RICA).
Cet article propose un « état des lieux » des producteurs français de viande bovine à partir des données 2000 et 2005 du réseau d’information comptable agricole (RICA).
La filière laitière biologique affiche en 2006 de meilleurs résultats qu’en 2005. La collecte, les conditionnements de lait et les fabrications de produits frais et de beurre sont bien orientés. Mais le bio ne constitue toujours qu’une infime partie de l’activité laitière.
Les prix moyens du lait payés aux producteurs, présents en 2000 et 2004, ont baissé que cette production soit principale ou non dans leur exploitation.
Entre 2003 et 2006, les fabrications industrielles pour animaux de ferme reculent de 5 % pour cause de crise aviaire. Les approvisionnements s’adaptent et font davantage de place aux tourteaux de colza.
Plafonnées ou non, avec ou sans contraintes fourragères, les aides directes à l’élevage de la politique agricole commune apportent 2,7 milliards d’euros à 260 000 exploitations françaises en 2005.
La production de fromages au lait cru se stabilise. Elle ne représente plus que 15,6% des tonnages de fromages affinés des laiteries en 2005. Mais de nombreuses appellations d’origine contrôlée échappent à la morosité.
Un tiers des producteurs de porcs fabriquent leurs aliments à la ferme en 2004. Une moitié, parfois les mêmes, optent pour une alimentation biphase destinée à réduire les rejets azotés. Ces deux techniques concernent surtout les grands élevages.
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